Slasher #04 - ANOUK, 29 ans – Yogi/ Aventurière/ Surfeuse/ Coach en épanouissement personnel
Salut Anouk, je te laisse te présenter et nous dire d’où tu viens ?
Je m'appelle Anouk Corolleur. Je suis une enfant de la vallée de Chamonix, dans les Alpes. C'est sans hésiter grâce à mes parents que je suis devenue la personne que je suis aujourd’hui. Ils nous ont transmis, à ma grande soeur et moi, la passion de la glisse. Même si nous avons grandi à la montagne, toute la famille surfe. Nos vacances scolaires ont toujours été dédiées à l'océan et aux vagues.
Ma mère est ostéopathe, et mon père a créé son entreprise de cabane dans les arbres. Il est aussi devenu apiculteur et a embarqué toute la famille dans son projet de permaculture et d’auto-suffisance. En ce moment, il est en pourparler avec ma mère pour accueillir des poules dans le jardin… Affaire à suivre !
Viviez-vous alors dans une des cabanes de ton père ?
Bonne question mais non! Dans un joli chalet de montagne, ce qui a tout autant de charme.
Ado, mes copines appelaient notre maison: “la maison du bonheur”. Et c’est vrai, on s’y sent sacrément bien ! Un havre de paix aux pieds des montages. Un de nos plus grand rituels en famille sur lesquel on ne déroge pas, c’est le petit déjeuner. Mes parents ont pioché des idées breakfast dans un peu tous leurs voyages. Il peut durer plusieurs heures. C'est le moment de la journée que l'on aime le plus, celui propice aux meilleures conversations.
Quel enfant étais-tu ?
A part un traumatisme coupe au bol (merci maman), je n’ai que des bons souvenirs de mon enfance.
Petite, j'étais une vraie casse-cou. Mon père m'appelait “kamikaze”, parce que jeune, je faisais des choses assez engagées et pratiquais des sports à risque : deltaplane, parapente, canyoning…
J'ai toujours rêvé d'aventures, de voyages et de surf. Ça va, au final, je crois ne pas m'être trop perdue…
Peux-tu nous parler de ton parcours, tes voyages et du chemin parcouru jusqu'à aujourd’hui ?
J’ai fait des études de communication en Australie et une fois mon diplôme en poche, j’ai continué mon aventure à la découverte du monde. J’ai commencé par Bali, puis la Nouvelle-Zélande, et la Californie.
Je suis restée de 2 ans à 3 mois dans chaque pays afin de ne pas juste voir les choses touristiques mais pour vraiment apprendre à connaître les gens et m'imprégner de la culture. Au cours de ces voyages, je suis allée à la recherche de la crème de la crème des formations de yoga ou de méthodes de soins holistiques. Je vivais de mon enseignement, mais aussi de petits boulots et de nouvelles expériences professionnelles. En Nouvelle-Zélande par exemple, j’ai fait du jardinage dans un centre de permaculture; en Californie, j’ai travaillé dans les cuisines d’un centre de méditation contre un logement, des repas et un enseignement spirituel… etc
Dans quel environnement vis-tu ?
Je me suis installée à Biarritz depuis quelques mois.
Je suis en la colocation avec une de mes meilleures amies. On vit avec 2 chats dans un petit appartement face à la mer. C’est top !
Aujourd’hui, comment est partagé ton temps?
Mon temps est partagé entre les studios de yoga pour donner des cours et les cafés healthy pour bosser sur mon ordi et développer mes projets en ligne.
Parle nous de tes projets justement?
Dernièrement, j’ai lancé mon premier programme en ligne: “Le temple des GOOD VIBES”, un mélange de yoga, de développement personnel et de danse pour faire face aux “low vibes” pendant le confinement dû au corona virus. J’ai adoré créer ce programme et je suis hyper fière de moi d’avoir osé le faire, c’était un projet que j’avais depuis longtemps, mais j’avais toujours une excuse pour ne pas faire. Les fameux: “pas le temps, pas l’argent”. J’ai fait ça dans le couloir de mon immeuble avec un iPhone 7.
0 budget + beaucoup d’amour = gros succès.
Y a-t-il des projets qui n’ont pas aboutis ou qui n’ont pas rencontrés le succès espéré ?
J’organise beaucoup d'évènements, de conférences, d’ateliers etc … Ce ne sont pas toujours des succès instantanés. Parfois je n'ai que 2 personnes! Mais quoi qu'il arrive, je tiens mon engagement. Pour moi c’est très important d’être là même si je n’ai pas beaucoup de monde. Je sais que parfois il faut un peu de temps pour lancer les choses. Mon leitmotiv, c’est : « mon niveau de succès ce mesure par ma joie ». Si j’ai plaisir à faire quelque chose, je suis à peu près sur que ça va cartonner. Si en revanche je ne suis pas 100% passionnée par mon projet, il est fort probable que ça ne marche pas. Les gens le sentent.
Peux-tu nous parler d’une décision importante que tu as prise, et qui a eu une répercussion hyper positive dans le courant de ta vie ?
Oui, lorsque j’ai quitté mon stage en marketing pour partir voyager et surfer le monde ! J’avais 21 ans et je m’adonnais enfin à la conquête de mes rêves. J’ai réussi à épargner 10 000 euros en donnant des cours de surf et en accumulant des petits boulots comme des ménages ou des babysittings.
Je suis alors partie à Bali faire une formation de yoga. J'étais heureuse, alignée avec mes rêves et découvrais que je pouvais devenir une excellente professeur de yoga. Sans vouloir être trop spirituelle, il y a rien de mieux que de suivre l'appel de son âme.
Quelle richesse ressort de toutes tes expériences?
On m’a dit un jour que j’étais une personne pertinente. J'avoue avoir bien aimé ce compliment ! Je pense, en effet, que toutes mes expériences de vie m'ont enrichies d’un réel savoir-vivre.
Pas celui qui t'apprend avec quelle fourchette (ou couteau?) manger ton foie gras. Non. Plutôt le genre de savoir-vivre qui t'apprend ce qui est réellement important dans la vie pour vivre épanoui.
As tu un combat que tu mènes au quotidien, ou une cause qui te tient particulièrement à cœur?
Aider les femmes à se valoriser et s’aimer entièrement.
Es-tu ce que tu te définirai comme ayant une personnalité hybride/outsider/slasher et pourquoi?
Oui, j’aime (et revendique) plein de choses très différentes. J’aime toutes les parties de moi et ne compte pas en laisser tomber une pour rentrer dans un moule. J’aime le yoga, la Zumba, surfer, faire du trail, dormir dans la nature, me payer le spa le plus luxe de ma ville… J’aime beaucoup le fait que IDOINE joue sur ces contrastes, cela casse les clichés, ça fait du bien et donne plus de place à l'authenticité.
Quel est le plus gros challenge que tu as su relever ?
Je pense que ça a été celui de m’ancrer. Je suis partie de chez moi quand j’avais 17 ans et j’en avais 26 lorsque je suis revenue en France pour “construire”. J’étais désorientée et j’ai mis du temps pour vraiment poser mes racines. Depuis 2 ans, j’ai vraiment l’impression d’avoir trouver ma stabilité et mon flow, je construis petit à petit.
Qu’est-ce qui te rend le plus heureuse ces derniers temps?
Les personnes que j’ai rencontrées ces dernières années. Que ce soit au studio de yoga Satnam, à Bordeaux, dans lequel je retrouve des femmes inspirantes, ou à Biarritz, où je rencontre une communauté de joyeux lurons. Je suis très heureuse de ces magnifiques rencontres qui remplissent mon coeur.
Est-ce que tu es une adepte de la combi (sous toutes ses formes : combi-pantalon, jumpsuit, overall, salopette, combi-short, one piece, onesie) ?
Oui, combi-short et salopette! Je les porte à toutes les sauces et dans tous les contextes parce que je peux les mettre en toutes conditions météorologiques. Avec des bottes, ou juste avec un petit top, ou un pull, ou des sandales.
Pratique pour les aventures du quotidien, que ce soit pour monter la Rhune, ou alors dressed up pour sortir le soir dans Biarritz.
IDOINE joue beaucoup avec les contrastes et cherche à casser les a priori. Si tu devais te décrire par un contraste ou une association de mots improbable, mais qui te correspond, que choisirais-tu et pourquoi?
SPA & BIVOUAC
Le meilleur hôtel de luxe, c’est la nature. Sur la plage ou dans les montagnes, il n’y a rien de mieux qu’un couché et un levé de soleil en pleine immersion naturelle.
Je suis aussi une grande adepte des spas. Je recommande sans hésitation les thermes de Prés Saint Didier, en Italie. Difficile de trouver mieux…
Raconte nous une anecdote sur toi, que peu de gens connaissent ?
Je suis partie dans la forêt Amazonienne avec ma mère quand j'avais 20 ans. On est resté 3 jours en immersion complète, on a dormi chez des chamanes, mis des tarentules sur nos têtes, on s'est baladé en pirogue sur l'Amazone et la nuit on pouvait voir les yeux jaunes des crocodiles s'avancer vers nous. C’était génial et intense.
Notre guide s'appelait Hitler. Isolée du reste du monde, la tribu pensait que Hitler était un héro. Je me suis donc promené dans la forêt amazonienne avec Hitler et ma mère.
Quel est le top 3 de ta bucket list?
- Continuer à vivre de manière passionnée pour aider des milliers de femmes en France à s'aimer et s'accepter entièrement et vivre leurs rêves.
- Voir Coldplay en concert
- Surfer dans un tube
Le son que tu écoutes en boucle?
En ce moment, Ibrahim Maalouf.
Un bouquin à nous conseiller?
Push de Tommy Caldwell, pour tous les aventuriers !
Un compte instagram qui te fait rire ou rêver?
J’adore @paulette, je trouve leur compte léger, bien écrit, avec du contenu intéressant.
Et aussi @lex.weinstein pour l'inspiration. J’ai rencontré cette fille il y a longtemps à Bali et elle ne cesse de m'inspirer depuis.
Pour l’humour et l’inspiration @stefan_hunt
Une adresse à decouvrir ?
A Bordeaux, le Satnam Club pour un cours de yoga et un golden latte.
Ta dernière découverte?
Le Primeur De La Côte, à Biarritz. Une équipe de jeunes avec la patate et le smile. Toujours des rires, des sourires et en plus des bons fruits et légumes. C’est the place to go !
On peut te suivre où?
Sur Instagram @anoukcorolleur
Mon site internet : www.anoukcorolleur.com
Crédit photo : Thomas Lodin